Ces petits qui sont mes frères

En cette fête du Christ, Roi de l’univers, l’Eglise oriente notre regard vers le Christ-Jésus, humble serviteur des hommes, et vers Dieu s’incarnant dans la figure pastorale du berger prenant soin de ses brebis, les séparant des boucs.

La première lecture et le psaume nous disent tout ce que le Seigneur fait pour prendre soin de nous. Dieu nous aime et nous le montre : « C’est moi qui fais paître mon troupeau…La brebis perdue, je la chercherai…La brebis qui est malade, je lui rendrai des forces… »

Dans un monde super connecté, on ne peut ignorer la maladie, la faim, la nudité, la condition d’être étranger, d’être prisonnier, impossible d’ignorer ces souffrances…

Aimer Dieu, c’est aimer l’homme, c’est inséparable. Jésus nous demande donc d’avoir la même attitude que Lui envers notre prochain. Cela est très exigeant et nous engage profondément. Reconnaissons humblement nos faiblesses et notre condition pécheresse car il est aisé de passer à côté de l’autre sans le voir ni l’entendre. Mais heureux sommes-nous quand nous donnons du bonheur. Nos actes ont poids d’éternité ! Que l’Esprit-Saint nous donne la grâce de rencontrer Jésus vivant dans le visage de nos frères!

Jésus nous rejoint dans le plus concret de nos vies. « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume… »

 Jean-Marc Boissard, prêtre

Publié le 21 novembre 2020, dans Editorial, et tagué . Bookmarquez ce permalien. Commentaires fermés sur Ces petits qui sont mes frères.

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