Archives du 7 novembre 2020

Messe du dimanche 8 novembre

Pour vous aider à vivre la messe du 8 novembre qui ne peut pas être célébrée dans nos paroisses, une feuille de messe a été mise en ligne sur notre site ici, avec les informations habituelles ainsi que des commentaires des textes du jour.

Veilleurs solidaires dans le confinement

—————————————-VEILLEURS SOLIDAIRES————————————-

Une nouvelle fois, nous nous retrouvons, chez nous et en Europe, confinés pour contrer l’épidémie de Covid-19. Nous savons que nos évêques ont fait une demande auprès du Conseil d’Etat pour le maintien du culte dominical. A cette heure, nous n’avons pas encore de retour…

Sont suspendues donc, toutes les messes publiques et réunions. Je continuerai de célébrer seul, demain dimanche, en la chapelle Ste Colette à 10h30.  Vous pourrez vous y joindre par la pensée et la prière. N’hésitez pas à me faire parvenir des intentions, non seulement pour l’office du dimanche, mais aussi pour les messes de semaine… La chapelle Sainte Colette est ouverte chaque jour …

Vous pouvez prier avec les textes du jour sur www.aelf.org, ou en inventant une liturgie familiale, ou en participant à la messe télévisée sur France 2 ou KTO et à ce que nous offre les médias.

Des propositions diocésaines nous arriveront dans les jours à venir…

Je reste disponible pour une visite urgente et pour offrir le sacrement des malades.

Une invitation à la rencontre

Lors d’un mariage, nos regards se portent sur les époux qui scellent entre eux une alliance éternelle. Image forte de celle de Dieu qui scelle alliance avec son peuple pour toujours. Dans l’évangile de ce dimanche, il n’est question que de l’époux qui vient. Rien n’est dit sur son épouse. Cela ressemble étrangement à l’évangile des noces de Cana. Où se cache donc l’épouse ?

Dix demoiselles d’honneur attendent la venue de l’époux qui tarde. Pourquoi tarde-t-il ? Cherche-t-il son épouse ? Autant de questions sans réponses. Nous sommes renvoyés à nous-mêmes pour en trouver la clé…

Et si Jésus nous disait simplement que son épouse c’est l’Église qui attend son retour, ne sachant ni le jour ni l’heure, veillant dans la prière, lampes allumées.  Et si l’épouse c’était chacun, chacune d’entre nous avec nos communautés que le Seigneur attend !

Comme ces jeunes femmes, nous sommes tantôt insouciants, la tête ailleurs, croyants mais pas pratiquants, selon les moments… tantôt vivant dans la certitude que le Seigneur est à nos côtés…  Donc, vers quel but tendons-nous ? De quoi avons-nous soif ? Quelles sont nos attentes ?

Dans cette parabole, le Christ nourrit notre espérance en sa seconde venue. Pendant ce temps de confinement, ne manquons pas le rendez-vous de la rencontre avec le Seigneur. Prier, c’est tenir bon avec nos lampes allumées !

 Jean-Marc Boissard, prêtre