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Messe pour le 60ème anniversaire du jumelage Höxter-Corbie et pour les 1200 ans de la fondation de l’abbaye de Corvey
A l’occasion de la venue à Corbie d’une importante délégation de la ville allemande de Höxter, jumelée avec notre ville depuis 60 ans, et des 1200 ans de la fondation de l’abbaye de Corvey par l’abbaye de Corbie, une messe franco-allemande a été célébrée à l’abbatiale le samedi 20 mai.
Le livret de messe est disponible ici
Notre évêque a adressé le message suivant pour cette célébration :
Chers amis
Depuis Tréguier en Bretagne où je préside les festivités de la saint Yves, patron des avocats et juristes du monde entier, je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue dans le diocèse d’Amiens, en particulier à Corbie. Une grande communion existe entre nous, celle des saints de la terre et du ciel, les vivants d’aujourd’hui et nos vénérables pères. La folie et la beauté de la foi chrétienne ont poussé saint Anschaire et ses frères à élargir la clôture de leur monastère jusqu’à l’Allemagne actuelle et les pays scandinaves. Ils ont contribué à donner à notre Europe ses racines et sa sève chrétiennes, plus puissantes et nourrissantes que tous les conflits qui nous ont déchirés. Que ces 1200 ans nous ramènent ensemble à ces désirs d’édifier ensemble une culture de paix et de fraternité, et de retrouver ces sève de l’Evangile qui tient ensemble l’homme et Dieu dans un équilibre humble et joyeux. Je suis de tout cœur avec vous. Comptez sur mes sentiments respectueux et fraternels, sur ma prière et ma bénédiction.Gérard le Stang
Évêque d’Amiens.Homélie prononcée par l’abbé Boissard :
Homélie du 7ème Dimanche de Pâques – Samedi 21 Mai 2023 – Abbatiale St Pierre de Corbie
Accueil de la délégation allemande de Corvey – Höxter -Jean-Marc Boissard
« J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants ». C’est le cœur du psaume qui nous rassemble aujourd’hui.
Maintenant, faisons mémoire des 1200 ans de la fécondité de nos deux abbayes respectives qui ont changé le cours de l’histoire.
Notre gratitude et notre reconnaissance vont en premier lieu à Sainte Bathilde, reine des Francs, qui a eu l’inspiration divine de créer l’abbaye royale de Corbie en 657, en faisant venir des moines colombaniens de Luxeuil, pour permettre à des hommes et à leurs familles de vivre, libérés de l’esclavage, des conditions du servage et de la traite des enfants. Sainte Bathilde fut une femme visionnaire, disons d’avant-garde, qui incarna au VIIème siècle, la pensée chrétienne de servir Dieu en servant l’homme.
Notre action de grâce se manifeste envers tous ces moines fondateurs qui furent les pionniers d’une aventure missionnaire. D’abord Saint Adalhard, Abbé de Corbie, cousin germain et conseiller de Charlemagne qui, avec son frère Wala, impulsa l’enseignement, les études et le rayonnement de l’école abbatiale. Puis vint Saint Anschaire, originaire de Fouilloy, appelé sur les bords de la Weser en 822, avec d’autres frères, qui fonda l’abbaye de Corvey (Nouvelle Corbie). Il devint l’apôtre des Saxons, puis des Danois et des Suédois. Il créa l’évêché de Hambourg et en devint le premier évêque en 832, consacré par l’évêque de Metz, Drogon. Il fut ensuite appelé à se rendre à Rome où le pape Grégoire IV le nomma archevêque et légat pontifical pour les peuples nordiques. Par la suite, il sera nommé évêque de Brême par l’empereur Louis Le Pieux. Son corps repose en sa cathédrale depuis le 3 février 865.
Si nous sommes fiers de cet héritage, c’est grâce à cette longue histoire, à cette toile tissée au fil des siècles par les abbayes et les monastères. Avec courage, force et patience, les terres deviennent des plaines cultivées et nourricières, grâce au défrichage. Les pauvres, les malades et les indigents sont pris en charge dans les nouveaux hôpitaux et les maladreries. Les voyageurs et les étrangers sont accueillis et les populations, terrorisées par les conflits meurtriers, trouvent protection et refuge dans ces abbayes.
Ces moines, passeurs de vie, eurent le génie de développer la culture, le savoir et le goût des échanges dans le partage des connaissances. Le scriptorium de notre abbaye Corbéenne, grâce à l’abondance de ses manuscrits et de ses incunables, témoigne avec éclat de la richesse de l’écriture. Ces manuscrits sont aujourd’hui conservés dans des bibliothèques prestigieuses comme celles de Paris, Saint-Pétersbourg et…Amiens ! L’essor de l’imprimerie en Europe au XVème siècle, entérinera la minuscule caroline, apparue pour la première fois dans la Bible de l’Abbé de Corbie, Maurdramme, à l’époque carolingienne.
Force du féminin et force du masculin, une grande synergie insuffle partout la règle de la spiritualité bénédictine. Aux fondements de la charité, se trouvent l’amour, l’hospitalité, l’esprit de fraternité et de paix, dans la joie du travail bien fait. Avec cela, le mystère de Dieu, magnifié et loué par la beauté du chant choral, transcende la prière de tous, crée du lien et fonde la communauté des frères, habités par l’Esprit Saint.
« Prier, c’est boire à la source, c’est apprendre à faire l’œuvre de Dieu », vient de nous rappeler l’Evangile. Et dans sa bonté, le Christ ne cesse de prier pour nous, Son Père et Notre Père.
Ces jours historiques, au cours desquels nous faisons mémoire de notre histoire commune, élargissent nos horizons. Nos racines nous unissent et notre jubilé nous invite à un nouvel élan, autant pour les citoyens européens que nous sommes, que pour nous, ici présents, baptisés dans la vie nouvelle du Christ Ressuscité. Continuons de cultiver nos liens de fraternité !
Alors que nous nous retrouvons dans l’amitié et la prière fraternelle, la guerre en Ukraine fait rage aux portes de l’Europe. La force écrase le droit. La paix et l’équilibre du monde sont menacés. Et nous connaissons, par expérience commune, les conséquences du nationalisme qui nie toutes les valeurs qui nous fondent.
Face aux violences, prions l’Esprit de Pentecôte, esprit de conseil et de discernement, souffle de fraternité et de paix, de venir délier les nœuds, de nous libérer du mal, de ces forces démoniaques qui nous enchaînent. Que jaillisse la lumière de la Vie et que soit béni le nom de Dieu, de siècles en siècles, qu’il soit Béni ! Amen
Nominations dans le diocèse
Mgr Le Stang a procédé à des nominations qui prendront effet au 1er septembre.
Neuvaine pour les vocations
Notre évêque nous invite à prier pour les vocations. (voir ici).
Nous nous associerons à cette neuvaine en particulier le dimanche 8 mai, en nous souvenant de tous ceux, très nombreux, qui se sont consacrés à Dieu dans notre diocèse tout au long des siècles et particulièrement à Corbie avec saint Anschair, sainte Colette, saint Gérard et combien d’autres..
Feuille de chant pour la célébration du Jeudi Saint
La feuille de chant pour la célébration du Jeudi Saint à 16h00 à Querrieu est disponible ici
NOËL dans nos villages
NOËL dans nos villages :
Bonnay : exposition de crèches dans l’église, visible du 21 au 24 déc. de 18h à 20h et le jour de la messe de Noël à 10h30
Bussy-les-Daours et Daours : Tableau/crèche de Noël accroché à la porte de l’église, la semaine de Noël..
Franvillers : crèche dans l’église, visible du 21 au 24 déc. de 17h30 à 19h
Heilly : crèche au-dessus de l’abribus entre la Mairie et l’église
Villers-Bretonneux : crèche faite avec l’aide des employés municipaux sur le terrain situé entre l’église et la salle paroissiale, angle rue du Maréchal Foch.
(faire remonter les initiatives…)
MESSES DE NOËL :
Jeudi 24 décembre : 17h30 Corbie – 18h30 Querrieu et Villers-Bretonneux
Vendredi 25 décembre : 10h30 Bonnay (une seule messe)
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DÉCLARATION DU CONSEIL PERMANENT de la Conférence des Evêques de France (CEF) : VIOLENCES, CATASTROPHES NATURELLES, BIOÉTHIQUE… NOTRE SOCIÉTÉ EST-ELLE FRATERNELLE ?
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Le Conseil permanent des évêques de France, réuni les 5 et 6 octobre 2020, salue la publication de l’encyclique Fratelli Tutti, Tous frères. Le pape François nous y offre un grand texte. La foi en Dieu créateur et père de tous nous fait reconnaître en tous les êtres humains des frères et des sœurs à recevoir librement et joyeusement. La fraternité n’est pas seulement un sentiment ou un impératif moral : elle est une attitude globale qui se vit dans tous les domaines de l’existence. Elle est alors très exigeante, elle bouleverse les constructions sociales, mais elle est source de joie et de vie. L’encyclique appelle notre monde globalisé à ne pas se limiter à l’horizon des mécanismes économiques ou politiques mais à choisir la fraternité avec les pauvres comme perspective d’une politique et d’une économie qui fassent grandir l’humanité. Les diocèses et les paroisses auront à cœur de favoriser et d’accompagner la réception de ce texte.
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La publication de l’encyclique vient à point nommé pour notre pays, au moment où les autorités publiques s’inquiètent de l’action de groupes qui voudraient soustraire certains quartiers de nos villes aux lois qui régissent notre société. La lutte contre la violence et la surveillance des comportements sont sans doute nécessaires, mais elles resteront insuffisantes et impuissantes, si tous, nous ne travaillons pas à construire des relations de fraternité sans lesquelles la liberté et l’égalité perdent leur sens. La fraternité peut être plus forte que les menées séparatistes, si elle est vécue en vérité, sans naïveté et avec constance. Des lieux de culte chrétiens subissent de plus en plus en souvent des dégradations et, parfois même, des profanations. Des mosquées, des synagogues, des cimetières juifs également, nous ne l’oublions pas. Des personnes sont moquées et parfois agressées et même tuées, en raison de leur appartenance religieuse réelle ou supposée. Les évêques du Conseil permanent regardent avec attention les mesures prises par le gouvernement. Mais une culture du respect, de la connaissance mutuelle, de l’acceptation des autres, ne grandit pas par des injonctions. Les communautés chrétiennes sont appelées par l’encyclique du pape François à trouver un dynamisme nouveau dans cette direction. L’approfondissement de la foi va de pair avec une ouverture de cœur et d’esprit plus grande.
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Dans quelques jours, le Sénat reprendra la discussion de la révision des lois de bioéthique. Les évêques de France ont, depuis longtemps, fait part de leur inquiétude devant les dispositions du texte voté par l’Assemblée nationale. Depuis quelques semaines, la pression monte à l’Assemblée nationale pour que soient allongés encore les délais de l’avortement sous couvert de droits des femmes et d’égalité, on réduit la filiation à un simple acte de la volonté de ceux ou de celles qui prétendent devenir parents. Un enfant n’est plus accueilli, il est désiré, produit et choisi. Une société peut-elle être fraternelle lorsqu’elle n’a rien de mieux à proposer aux mères en détresse que l’élimination de l’enfant qu’elles portent ? Une société peut-elle être fraternelle lorsqu’elle organise la naissance d’enfants qui n’auront pas de père, tout au plus un géniteur ? Une société peut-elle être fraternelle lorsqu’elle renonce à reconnaître les rôles de la mère et du père, lorsqu’elle ne reconnaît plus que le lieu digne de l’engendrement d’un être humain est l’union corporelle d’un homme et d’une femme qui ont choisi d’unir leur vie pour créer un espace d’alliance et de paix au milieu de ce monde magnifique et dangereux ? Les évêques du Conseil permanent encouragent les parlementaires qui prennent ces sujets au sérieux ; ils invitent tous les citoyens, spécialement les catholiques, à s’informer de ces sujets et à faire connaître leurs réticences et leur opposition aux dispositions annoncées. Notre société ne doit pas se laisser entraîner subrepticement dans une voie dangereuse pour l’avenir de l’humanité.
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Le pape François nous le rappelle avec force : quoi qu’il en soit des lois, quoi qu’il en soit de la manière dont un être humain vient au monde, chacun, chacune est à l’image et à la ressemblance de Dieu. L’Église catholique accueille tout être humain, quelle que soit son origine et quelles que soient ses opinions, avec respect et espérance. Elle s’émerveille de tout acte de fraternité réelle : ils ont été nombreux pendant le confinement et ils le sont, en ce moment même dans les Alpes-Maritimes durement frappées. Quoi qu’un être humain ait fait, un chemin vers le Père lui est ouvert et il vaut toujours la peine de prendre ce chemin.
Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la CEF,
Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard, vice-président de la CEF,
Mgr Olivier Leborgne, évêque nommé d’Arras, vice-président de la CEF,
Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris,
Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois,
Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers,
Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen,
Mgr Philippe Mousset, évêque de Périgueux,
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre,
Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers.
Encyclique du pape François
Pour lire la dernière encyclique du pape François, « TOUS FRERES», se rendre sur le site de : église-catholique.fr ou de la Croix ou celui du Vatican, ou sur papier à la librairie diocésaine.
Au sujet de cette encyclique, Ahmed Al-Tayyeb, grand imam de l’université Al-Azhar du Caire, déclare le 5 octobre : « Le pape François restitue sa conscience à l’humanité ».
Confirmations le samedi 10 octobre à 18h30 à Querrieu par Mgr Leborgne
Monseigneur Leborgne confirme les jeunes de notre secteur ce samedi 10 octobre. La feuille de cette messe est ici
NOUVELLES ADRESSES INTERNET
Pour mieux communiquer avec les paroisses et les prêtres, le diocèse vient d’attribuer de nouvelles adresses mails :
ndesperance@diocese-amiens.com
stmartinhallue@diocese-amiens.com
Toute personne peut donc envoyer un message à ces adresses.
Néanmoins, nos boîtes mail actuelles ne sont pas suspendues et fonctionnent normalement. Pour rappel :