Archives du 11 janvier 2022

Vœux de Mgr Le Stang

Mgr Le Stang

Une année bénie par notre vocation sainte 

Pour que 2022 soit une année heureuse, commençons par accepter l’inattendu, sans inquiétude exagérée ni optimisme naïf. Accepter, oui, mais sans se résigner : dans le souffle de l’Esprit, face à ce qui vient, nous serons inspirés, – et cela, je vous le souhaite de tout cœur – pour agir et réagir, préserver ou inventer, et rester unis dans la bienveillance et la charité.

Saint Ignace de Loyola, énonçant le Principe et Fondement qui sous-tend la destinée chrétienne, exprime sobrement que « l’homme est créé pour louer, respecter et servir Dieu », en vue de son salut. A cette vocation sainte, tout en ce monde est subordonné.

« De telle manière, poursuit-il, que nous ne voulions pas pour notre part, davantage la santé que la maladie, la richesse que la pauvreté, l’honneur que le déshonneur, vie longue plus que vie courte et ainsi de suite pour tout le reste… mais que nous désirions et choisissions uniquement ce qui nous conduit davantage à la fin pour laquelle nous sommes créés ». Concrètement, ce n’est pas simple à vivre, mais reconnaissons que tout est dit : que dans les dons et les combats de la vie, nos âmes demeurent intactes pour accueillir la grâce de l’instant présent.

Voilà qui nous fait entrer dans une autre conception du temps : non pas un cycle de 12 mois, sans cesse repris, mais une belle trajectoire, de plus en plus profonde, pour rejoindre chaque jour, l’éternelle jeunesse de Dieu, qui nous sanctifie. Il y faut toute une vie : à la jeunesse l’intensité des grands élans et le don de soi dans l’amour, et au grand âge, s’il nous est donné, la persévérance de la prière et de la bonté qui rend la vie féconde et sensée jusque son dernier souffle.

Faire des vœux nous remet face au réel, et nous restons lucides. Pour le chrétien, les vœux sont un acte d’espérance et un cri de victoire. Nous ne serons sans doute pas tous les jours à hauteur de notre vocation sainte, mais chaque jour, la miséricorde du Père se mettra à notre hauteur, fut-ce au plus bas de la croix, pour trouver cœur et nous relever.

Virus, élections, enjeux environnementaux, économique, sociétaux… les occasions de nous mobiliser, et parfois de nous opposer ne manqueront pas. Que prudence et discernement – et aussi courage ! – nous soient donnés. En Église, le Christ, bien présent dans la barque, nous tient dans sa confiance. Aucun pessimisme n’est de mise : juste la certitude qu’en lui, tout est transfiguré, même les plus sombres augures.

Belle et sainte année à tous.    

+ Gérard le Stang
Évêque
 dAmiens. 

Le meilleur de Jésus                         

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 ( 2ème Dimanche du temps ordinaire – 16 Janvier 2022)

Les ornements liturgiques passent au vert ! Le vert de l’espérance, au cœur de la vie ordinaire, après les fêtes de Noël, du nouvel An et de l’Epiphanie. Le vert, pour faire advenir en chacun, la foi en Jésus Fils de Dieu !

Le premier acte public de Jésus, selon St Jean, se situe lors d’un mariage à Cana. C’est la fête pour tous au village, chacun est invité. La présence de Jésus avec Marie sa mère et ses disciples, manifeste qu’Il nous est envoyé pour que rien ne manque à notre bonheur. Le goût du Royaume, c’est la fête de l’amour conjugal, fête de la vie, joie de l’Evangile !

Or, pendant le repas, le vin vient à manquer. Remarque de Marie qui énerve son fils. « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue ! » On pourrait-dire que Marie, en insistant, enfante Jésus dans sa mission. « Tout ce qu’Il vous dira, faites-le », dit-elle avec foi…

Tout semble perdu…mais par le miracle de la présence de Jésus, tout s’accomplit. L’eau est transformée en vin. Le don de Dieu s’offre aux imprévoyants. La noce est sauvée !

Dans les conventions sociales de l’époque, c’est l’époux qui offre le vin du mariage. A travers ce signe inattendu, Jésus révèle son identité véritable de sauveur amoureux, comme un époux attentionné, tendre, miséricordieux, visage de l’alliance nouvelle et éternelle de Dieu avec son peuple. Avons-nous cette foi, cette confiance amoureuse dans le Seigneur ?

  Jean-Marc Boissard, prêtre


Agenda

Samedi 15 janvier –  18h – messe à Villers-Bretonneux

Dimanche 16 janvier – 10h30 – messes à Aubigny et Querrieu
 Aubigny – Baptême de Thomas Poupart

Mardi 18 janvier Chapelle Ste Colette – 8h30 Laudes –messe à 17h30 suivie de l’Adoration

Mercredi 19 janvier – 14h15 – réunion de l’EPP de Ste Colette

Samedi 22 janvier – 18h – Célébration de la Parole à St Gratien avec communion eucharistique

Dimanche 23 janvier – 10h30 – messes à Fouilloy et Villers-Bretonneux

Samedi 29 janvier – 18h – messe à St Gratien

Dimanche 30 janvier – 10h30 – messes à Fouilloy et Villers-Bretonneux

Mémoire de Ste Bathilde fondatrice des abbayes de Chelles et de Corbie


Semaine de prière pour l’unité des chrétiens du 18 janvier au 25 janvier 2022

« Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui rendre hommage. » (Mt 2,2)

C’est au Conseil des Églises du Moyen-Orient qu’il a été demandé de choisir et d’élaborer le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2022. Les chrétiens du Moyen-Orient sont heureux de proposer ce thème pour cette semaine de prière, conscients que le monde partage une grande partie de leurs souffrances et de leurs difficultés et aspire à trouver la lumière qui leur montrera la voie vers le Sauveur, lui qui sait comment surmonter les ténèbres. La pandémie mondiale de Covid-19, la crise économique qu’elle a générée, et l’échec des structures politiques, économiques et sociales à protéger les plus faibles et les plus vulnérables, ont fait ressortir que tous ont besoin d’une lumière qui brille dans les ténèbres. L’étoile qui resplendissait au Levant, au Moyen-Orient, il y a deux mille ans, nous invite encore à nous rendre auprès de la crèche, là où le Christ est né. Elle nous conduit vers le lieu où l’Esprit de Dieu est vivant et agit, vers la réalité de notre baptême et vers la conversion du cœur.